Quand la musique inspire les beaux arts : une exploration des liens entre deux formes d’art

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Flamenco : La Fusion Culturelle et Artistique de l’Andalousie”

Le flamenco, en tant que forme d’expression artistique, ne se limite pas uniquement à la danse, au chant et à la musique. Il est également lié aux beaux-arts et aux arts visuels. En effet, le flamenco a inspiré de nombreux artistes à travers les siècles, tant en Espagne que dans le monde entier.

Le Flamenco est connu pour ses mouvements gracieux, sa passion et son expressivité, qui ont inspiré les peintres à représenter cette forme d’art sur toile. Les couleurs vives, les costumes traditionnels et les mouvements des danseurs sont autant d’éléments qui ont inspiré les artistes dans leurs créations. De nombreux peintres espagnols ont utilisé le flamenco comme sujet de leurs œuvres, notamment Francisco de Goya, Pablo Picasso et Joaquín Sorolla.

Au-delà de la peinture, le flamenco a également inspiré les artistes dans d’autres domaines des beaux-arts. Les sculptures de danseurs de flamenco, les photographies de spectacles flamenco et les designs de costumes ont tous été influencés par cette forme d’art.

Le lien entre le flamenco et les beaux-arts est également renforcé par le fait que de nombreux artistes flamenco sont également des artistes visuels. Les chorégraphes, les danseurs et les musiciens sont souvent des artistes multidisciplinaires qui ont une connaissance approfondie de l’art visuel. Ainsi, ils sont capables de créer des performances visuellement stimulantes qui intègrent l’esthétique et l’émotion du flamenco.

Les racines vibrantes du flamenco : un voyage à travers l’histoire et la culture andalouse.

Le flamenco est un genre musical qui a émergé dans le sud de l’Espagne, en Andalousie, et qui est caractérisé par une passion, une émotion et une énergie intenses. Bien que le flamenco soit souvent considéré comme un style de musique purement espagnol, il a en réalité été influencé par de nombreuses cultures et nations au fil des siècles.

Au cours de son histoire, l’Espagne a été conquise et dominée par plusieurs nations, notamment les Romains, les Maures (arabes), les Byzantins et les Gitans (Roms). Chacune de ces cultures a laissé une empreinte sur la musique et la culture andalouse.

Les gitans ont eu influence majeure sur la culture espagnole. Le flamenco est devenu une forme d’expression importante pour les gitans, qui ont souvent été victimes de discrimination et de persécution dans la société espagnole. Cette musique leur a permis de faire entendre leur voix et de transmettre leur histoire à travers la musique et la danse.

Flamenco : l’héritage arabe qui ne cesse de vibrer

Les musulmans ont régné sur l’Andalousie pendant près de 800 ans. Le flamenco a hérité de la structure musicale complexe et du système de mélodies utilisé dans la musique arabe.

La poésie andalouse, qui est une forme de poésie arabe, a également été une grande influence sur les paroles des chansons flamencas. Les thèmes communs comme l’amour, la mort et la nature sont des thèmes récurrents dans les deux cultures.

Dessin au crayon de couleur
Dessin d'un masque de docteur de la peste avec un oud au crayon graphite

Au-delà des frontières : comment la culture kurde a enrichi le flamenco

Abu Hassan Ali ben Nafi (dit Ziriab ou bien Ziryab)

Ziryab était un musicien et un poète qui a eu une influence profonde sur la culture espagnole au IXe siècle. Le lieu de sa naissance peut être sujet à débats. Certains historiens prônent l’hypothèse qu’il est né à Bagdad et serait arabe, d’autres pensent qu’il serait né à Moussoul et serait kurdo-perse. Quoi qu’il en soit, Ziryab était un homme de Renaissance qui était connu pour ses talents dans la musique, la poésie, la gastronomie et la mode.

Lorsqu’il a déménagé en Andalousie, Ziryab a introduit de nombreuses innovations dans la musique et la culture andalouses. Il a popularisé l’utilisation de l’oud, un instrument à cordes d’origine arabe, dans la musique andalouse, et a également introduit de nouveaux styles de musique et de danse.

Ziryab a également joué un rôle important dans la mode et la gastronomie andalouses. Il a introduit de nouvelles tendances vestimentaires et de nouvelles coiffures, ainsi que de nouveaux plats et techniques culinaires, qui ont eu une influence durable sur la cuisine espagnole.

Mais peut-être l’héritage le plus important de Ziryab pour la culture espagnole est sa contribution à la courtoisie et aux manières sociales. Il a popularisé l’utilisation de la fourchette et de la cuillère dans les repas, ainsi que l’idée de servir des plats dans des portions individuelles. Il a également introduit des codes de conduite élégants pour les dîners et les soirées, qui sont encore en vigueur aujourd’hui.

L’influence de Ziryab sur la culture espagnole a donc été significative et durable. Ses innovations musicales ont enrichi le patrimoine musical andalou et ont été intégrées dans le flamenco, tandis que ses contributions à la gastronomie et à la mode ont influencé la culture espagnole au fil des siècles. Sa contribution aux codes sociaux et à la courtoisie a également eu une influence durable sur la culture espagnole et continue de guider les interactions sociales et les pratiques culinaires dans la société espagnole d’aujourd’hui.

Les mélodies du Kurdistan : un musicien et son instrument

“Le qanun est un instrument de musique qui, tel un pont suspendu entre les cultures, relie les sons d’hier et d’aujourd’hui pour créer une mélodie intemporelle.”

Le kanun est un instrument de musique à cordes pincées qui est couramment utilisé dans la musique traditionnelle de plusieurs pays du Moyen-Orient, du Caucase et de l’Asie centrale. Il est également appelé qanun, kanoun ou kanoon selon les régions.

Le kanun ressemble à une cithare avec un cadre trapézoïdal et une table d’harmonie plate, sur laquelle sont tendues de nombreuses cordes. Les cordes sont divisées en groupes de trois ou quatre cordes, qui sont accordées en unisson ou en octave, et sont pincées à l’aide de petits plectres attachés aux doigts du joueur.

Le kanun est souvent utilisé comme instrument soliste ou comme instrument d’accompagnement pour la voix, les instruments à vent ou les percussions. Il est utilisé dans différents genres de musique, y compris la musique classique, la musique folklorique, la musique de danse et la musique populaire.

Le kanun a une longue histoire qui remonte à l’époque médiévale, où il était connu sous le nom de “qanun al-aqlam” ou “règle des plumes”, en référence aux règles de notation musicale qui ont été développées pour cet instrument. Au fil du temps, le kanun est devenu un instrument emblématique de la musique orientale, avec des virtuoses tels que le libanais Abed Azrie ou le syrien Omar Bashir qui ont popularisé son usage et l’ont poussé vers une modernité musicale.

Aujourd’hui, le kanun continue d’être un instrument important dans la musique traditionnelle et populaire du Moyen-Orient, ainsi que dans les pays voisins. Sa sonorité unique et sa capacité à jouer des mélodies complexes et des rythmes polyrythmiques en font un instrument fascinant et expressif qui continue d’inspirer les musiciens et les auditeurs du monde entier.

Le modèle

Dessiner un qanun a été un défi pour moi, car la taille et la forme de cet instrument sont très importantes pour qu’il soit facilement reconnaissable. Les proportions entre le corps, la table d’harmonie, les cordes et les évents doivent être précises pour que le dessin soit réaliste. De plus, le qanun est un instrument très détaillé, avec de nombreux ornements sur la table d’harmonie, le chevalet et la caisse de résonance. Ajouter tous ces détails peut être un challenge, car il est facile de se perdre dans les petits détails et de perdre la structure de l’instrument. Les cordes du qanun sont souvent très fines et délicates, ce qui peut rendre difficile le dessin de cordes réalistes. Elles doivent être suffisamment fines pour être crédibles, mais suffisamment visibles pour que l’instrument soit facilement identifiable.

En outre, les instruments de musique ont souvent une texture complexe, avec des grains de bois, des motifs et d’autres caractéristiques qui donnent de la profondeur à l’instrument. Représenter ces textures de manière réaliste peut être difficile, surtout pour les artistes débutants.

Malgré ces défis, dessiner un qanun peut être un exercice de dessin gratifiant pour les artistes qui cherchent à améliorer leurs compétences en dessin et à explorer la beauté de la musique traditionnelle du Moyen-Orient.

Can Can Mistefa Nebo

Voyager en ville

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Voyager en ville

Voyager en ville est une expérience inoubliable et incomparable, difficile à décrire avec des mots. C’est un mélange de liberté et d’enthousiasme que l’on éprouve en explorant de nouveaux horizons et en découvrant de nouvelles cultures. Voyager est l’occasion de sortir de sa zone de confort et de surmonter des obstacles. Vous pourrez des choses nouvelles sur soi-même et sur les autres.

Tout d’abord, des gratte-ciel imposants se dressent fièrement dans le ciel, témoins de l’ingéniosité architecturale humaine. Les rues grouillent de vie, avec des passants pressés, des vendeurs ambulants offrant des saveurs exotiques et des artistes de rue qui transforment les trottoirs en scènes artistiques. De plus, les parcs urbains vous invitent à une pause tranquille. Ainsi vous pouvez vous détendre et vous échapper de l’agitation de la vie citadine. Les espaces verts soigneusement entretenus offrent des oasis de verdure. Ces lieux sont idéales pour pique-niquer, faire du jogging ou simplement profiter d’une promenade paisible.

Ensuite, les musées et les galeries d’art se nichent au cœur de la ville. Ceux-ci abritent des trésors culturels qui racontent l’histoire et la créativité de l’humanité. En effet, des expositions captivantes, des sculptures saisissantes et des chefs-d’œuvre intemporels vous attendent, offrant ainsi une véritable expérience culturelle.

Les marchés animés vous invitent à goûter à une multitude de saveurs. Des étals débordant de produits frais, des stands de street food proposant des mets locaux et des marchés artisanaux regorgeant de trésors uniques. Tous contribuent à l’atmosphère vibrante de la ville. Perdez-vous dans les ruelles colorées et laissez-vous surprendre par les délices culinaires que vous découvrirez en chemin.

La vie nocturne en ville est un spectacle en soi. En effet, des bars branchés, des clubs animés et des théâtres proposant des spectacles captivants vous promettent des soirées mémorables.

L’harmonie des différences culturelles au cœur de notre monde

En ville, vous rencontrerez également des gens de tous horizons. Des cultures variées se mêlent, créant une toile complexe de langues, de coutumes et de traditions. Par ailleurs vous pourrez échanger avec des habitants passionnants, apprendre de nouvelles perspectives. Vous pourrez vous imprégner de la richesse humaine qui fait battre le cœur de la ville.

Que vous soyez un amoureux de l’architecture, un passionné de gastronomie, un féru d’art ou simplement en quête d’aventure, la ville est un véritable trésor de découvertes. Alors préparez-vous à être émerveillé, inspiré et enchanté par tout ce que vous rencontrerez en explorant cette mosaïque urbaine palpitante.

En résumé, même un court séjour dans une ville voisine ou un parc national peut offrir des moments mémorables et uniques. Voyager en ville est une opportunité qui ne doit pas être manquée pour élargir ses horizons et découvrir de nouvelles expériences.

Photo street art
Plateau Mont-Royal

harmoniaperfecta.com

Peindre en plein air

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Vue sur le fleuve dans la belle municipalité de St- Jean- Port- Joli

À coups de pinceaux et de bonheur

Peindre en plein air est un travail qui demande beaucoup d’observation, d’analyse et d’organisation pour un peintre. Toutefois il est plus facile d’observer les couleurs naturelles, les contrastes et les détails d’un paysage lorsqu’une toile est réalisée à l’extérieur. Étant donné que le travail doit être exécuté rapidement, le geste du peintre permet de donner un coup de pinceau très naturel, libre et instantané, ce qui donne un résultat très artistique et réaliste comparativement à un tableau exécuté d’après une photo en atelier. L’oeuvre devient unique et appartient au style de l’artiste même, ce qui donnera davantage de fierté à celui- ci et une assurance d’authenticité à son futur acquéreur.

Image de gauche: Ile des Moulins, Terrebonne

Image de droite: Sortie dans le Vieux Montréal avec École des Beaux- Arts de Montréal

Reproduction d’une toile de Gauguin – Route à Tahiti 1891

Articles, Les grands maîtres

Premières années :

Le style de Gauguin a été classé comme post impressionniste, synthétiste et symboliste. Innovateur de renom, Gauguin a expérimenté, inventé et maîtrisé une foule de nouveaux styles au cours de sa carrière. Il est l’un des précurseurs de l’art moderne avec Klint, Cézanne, Munch, Seurat et Van Gogh. Il est largement reconnu comme l’artiste ayant le plus innové pour briser les traditions du naturalisme occidental. Le style de Gauguin met l’accent sur les motifs linéaires et les harmonies de couleurs pures.

Années avancées :

Paul Gauguin, né le 7 juin 1848 à Paris et mort le 8 mai 1903 à Atuona(Hiva Oa) aux îles Marquises, est un peintre français. Il est le fils de Clovis Louis Pierre Guillaume Gauguin, journaliste républicain au National, et de Aline Chazal, fille de la célèbre femme de lettre Flora Tristan. Sa mère est à moitié péruvienne. Elle est également petite fille de Thérèse Laisnay et Mariano de Tristan y Moscoso, militaire issue d’une famille propriétaire de plusieurs terres au Pérou.

Marié à Mette et père de 5 enfants, Gauguin abandonne tout pour se lancer dans sa carrière d’artiste. Gauguin est fermement enraciné dans l’impressionnisme. Il expose d’ailleurs avec les impressionnistes dès 1879. Ses premiers conseils d’artiste lui sont donnés par Camille Pissarro.  Après le krach boursier de 1882, Gauguin s’installe à Rouen, puis à Pont Aven en 1886, sur les conseils d’un ami. Il s’agit d’une station importante pour les artistes à l’époque.  À Pont-Aven Gauguin, cesse de peindre exclusivement à l’extérieur et commence à adopter une ligne plus indépendante. C’est là qu’il peint la Vision après le sermon, oeuvre aux grands à-plat de couleurs pures et fortes qui marque sa rupture avec l’impressionniste. Cette même année, en quête d’exotisme, il s’embarque aux côtés de Charles Laval, devenu son ami, pour Panama et la Martinique. Malade de dysenterie et du paludisme, et sans ressources pour vivre, Gauguin regagne Paris en novembre 1887.

Années intermédiaires :

Les peintures de Gauguin au cours de sa phase synthétiste révèlent une simplification globale du sujet. Il cherche à simplifier les formes, élimine les détails afin de ne garder que la forme essentielle.  Le style est intensément spirituel envers le sujet et est représenté avec une utilisation expressive de la couleur. Gauguin utilise des aplats de couleurs vives avec des contours lourds et sombres dans sa série de paysages bretons. Ce style donne à ses peintures un style médiéval et représente souvent la vie quotidienne du peuple breton.

En 1888, Gauguin déménage à Arles pour travailler avec Van Gogh , grâce à son frère Théodorus. Cette période est marquée par un nouveau développement dans son style artistique. Il découvre les estampes japonaises à travers Vincent van Gogh, alors qu’ils passent ensemble deux mois (d’octobre à décembre) à peindre. Ils peignent alors la série sur les Alyscamps, des portraits, des paysages et des natures mortes. Les deux confrères sont très sensibles et connaissent des moments de dépression — Gauguin, comme Van Gogh, tentera de se suicider. Gauguin abandonne de plus en plus l’art imitatif pour l’expression par la couleur.

Les deux peintres entrent en conflit personnel et artistique, qui culmine quand Gauguin peint Van Gogh peignant des tournesols, portrait dont Van Gogh dira : « C’est bien moi, mais devenu fou ». Leur cohabitation tourne mal et se termine sur le fameux épisode de l’oreille coupée de Van Gogh, le 23 décembre 1888.

Sa recherche d’un idéal primitif amène Gauguin à se retirer de la société occidentale. Gauguin s’embarque alors pour Tahiti. Cette période est l’une des plus créatives de sa vie. Gauguin réalise des sculptures et des gravures sur bois, des dieux polynésiens et maoris etc… Ses peintures d’art primitif sont caractérisées par des formes plates et des couleurs vives.

Affaibli, fatigué de lutter et rongé par la syphilis, il meurt le 8 mai 1903.

Documentaires et articles intéressants

Les grands maîtres de la peinture (youtube)- Paul Gauguin

Wikiart – Eugène Paul Henri Gauguin


Montréal, source de mes inspirations artistiques

Montréal cosmopolite

Montréal est une ville de quartiers multiethniques, présentant une diversité culturelle riche et animée. Pendant les fins de semaines, il m’arrive parfois de me rendre dans le Mile-End pour aller au Club Espagnol du Québec (situé sur le boulevard St-Laurent), afin de suivre des ateliers de guitare flamenca avec les classes de danses de Rocio Vadillo, ou pour aller assister à des concerts au Centre des musiciens du Monde ou au conservatoire de Musique de Montréal.

Le Mile-End est un secteur de l’arron-dissement du Plateau du Mont-Royal. Il est reconnu comme un quartier à vocation largement artistique, peuplé par des artistes, des musiciens, des écrivains, peintres et des cinéastes. On y retrouve de nombreuses galeries d’art, des ateliers de designers, des boutiques et des cafés, ainsi que plusieurs salles de spectacles comme La Sala Rosa, le théâtre Fairmount et la Casona. Ces moments passés à Montréal sont des sources d’inspiration pour la créations de mes tableaux et croquis pendant mes cours à l’École Des Beaux-Arts de Montréal.

Croquis Parc Lafontaine


Le Parc du Jardin Olympique

Les jardineries de Montréal ont été créés dans le but de réhabiliter les installations du Jardin Olympique. Ce nombreux citoyens ont contribué à l’aménagement de cet espace communautaire au sein du Cartier Hochelaga-Maisonneuve. J’ai eu l’occasion, avec d’autres membres du comité étudiant de l’École des Beaux-Arts de Montréal, d’y organiser un atelier de modèles vivants avec le public présent à l’ouverture des jardineries pour la période estivale de 2017.

Atelier de guitare avec Jhensen Montalvo
Classe de danse avec Rocio Vadillo
Club Espagnol du Québec
Model vivant – Ste-Catherine en fête

Les moments de création en temps de pandémie

Depuis mars 2020, j’ai considérablement augmenté mes travaux malgré le confinement et les mesures sanitaires. Je consacre également beaucoup de temps à mes formations artistiques en lignes ainsi qu’à la mise en place de ma boutique.

Centre des musiciens du monde

Conservatoire de musique de Montréal

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